LA FIN PROGRAMMEE DE LA DEMOCRATIE
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Le pouvoir a déjà changé de mains
Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d’institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l’impact de leurs décisions sur la vie des populations. Le pouvoir de ces organisations s’exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale. Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états. A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie. |
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Voici une liste des chiffres d’affaires de certaines multinationales, comparés avec le PIB des états. Elle en dit long sur la puissance planétaire que ces sociétés sont en train d’acquérir. Une puissance toujours plus démesurée, du fait de l’accélération des fusions entre multinationales. Chiffres d’affaires ou PIB, en milliards de dollars
Chiffres 1999, sauf les chiffres en italique qui datent de 1992 |
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L’illusion démocratique
La démocratie a déjà cessé d’être une réalité. Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n’est pas informé de leurs décisions. La marge d’action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n’ont été ni consultés, ni informés. Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d’un processus appelé « mondialisation ». |
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Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n’ont plus de pouvoir réel. Et c’est bien parce qu’il n’y a plus rien à décider que les programmes politiques de « droite » et de « gauche » en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux. Pour résumer, nous n’avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s’appelle « nouvel esclavage », avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce. |
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La disparition de l’information
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Depuis le début des années 90, l’information a progressivement disparu des médias destinés au grand-public.
Comme les élections, les journaux télévisés continuent d’exister, mais ils ont été vidés de leur contenu.
Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 minutes d’information véritable. Le reste est constitué de sujets « magazine », de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.
Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d’information ont été presque totalement éliminés.
L’information se réduit désormais à la presse écrite, lue par une minorité de personnes.
La disparition de l’information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature.
4
Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde
Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts. Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur. Il est dès lors naturel qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir:
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Les attributs du pouvoir
Les organisations multinationales privées se dotent progressivement de tous les attributs de la puissance des états: réseaux de communication, satellites (2), services de renseignements, fichiers sur les individus (3), institutions judiciaires (établies par l’OMC et l’AMI, accord grâce auquel une multinationale pourra traîner un état devant une cours de justice internationale spéciale).
A terme, les armées sont appelées à devenir des entreprises privées, des prestataires de services travaillant sous contrat avec les états, aussi bien qu’avec n’importe quel client privé capable de payer leurs services. Mais à l’étape ultime du plan, ces armées privées serviront les intérêts des grandes multinationales, et attaqueront les états qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique. En attendant, ce rôle est assumé par l’armée des Etats-Unis, le pays le mieux contrôlé par les multinationales. Notes:
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La vraie réalité de l’argent
L’argent est aujourd’hui essentiellement virtuel. Il a pour réalité une suite de 0 et de 1 dans les ordinateurs des banques. La majeure partie du commerce mondial a lieu sans monnaie-papier, et seulement 10% des transactions financières quotidiennes correspondent à des échanges économiques dans le « monde réel ». Les marchés financiers eux-mêmes constituent un système de création d’argent virtuel, de profit non-basé sur une création de richesses réelles. Grâce au jeu des marchés financiers (qui permet de transformer en bénéfices les oscillations des cours), les investisseurs avisés peuvent être déclarés plus riches, par une simple circulation d’électrons dans des ordinateurs. Cette création d’argent sans création de richesses économiques correspondantes est la définition même de la création artificielle de monnaie. Ce que la loi interdit aux faux-monnayeurs, et ce que l’orthodoxie économique libérale interdit aux états, est donc possible et légal pour un nombre restreint de bénéficiaires. Si l’on veut comprendre ce qu’est réellement l’argent et ce à quoi il sert, il suffit d’inverser le vieil adage « le temps c’est de l’argent ». L’argent, c’est du temps. L’argent est ce qui permet d’acheter le temps des autres, le temps qui a été nécéssaire à produire les produits ou les services que l’on consomme. |
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Dans la pratique, ce rapport de force est toujours défavorable au consommateur-salarié. Lorsqu’un individu moyen achète un produit, il paye le temps qui a été nécéssaire pour fabriquer ce produit à un prix bien plus élevé que le salaire qui lui est payé pour une fraction équivalente de son propre temps. Par exemple, chez les grands constructeurs automobiles, une voiture est produite en une journée de travail (soit en 8 heures) par 20 salariés (y compris le travail des commerciaux et le travail inclus dans les fournitures et les équipements de production utilisés). Le salaire journalier de chaque salarié devrait donc être égal à 1/20è du prix de la voiture, soit 1000 euros si la voiture vaut 20.000 euros. Ce qui fait un salaire mensuel théorique de 22.000 euros (sur la base de 22 jours travaillés par mois). Pour la plupart des salariés, on est très loin du compte. Lorsqu’un salarié occidental donne 10 heures de son temps, il reçoit seulement l’équivalent d’une heure. Pour un salarié du Tiers Monde, le rapport tombe à 1000 heures contre une. Ce système est la version moderne de l’esclavage. Les bénéficiaires du temps volé aux salariés sont les entreprises et leurs dirigeants (dont le salaire est plus de 100 fois celui d’un employé ordinaire), mais aussi les états dès lors que l’argent prélevé par les impots et les taxes n’est pas utilisé dans le sens de l’intérêt général. |
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7
Le point de non-retour écologique va être franchi
Un système économique libéral, dont le but est la recherche du profit à court-terme pour des intérêts particuliers, ne peut prendre en compte les coûts à long-terme tels que la dégradation de l’environnement. Les modèles économiques actuels sont également inaptes à estimer à sa juste valeur la « production » de la nature, indispensable à notre survie: production d’oxygène, fixation du gaz carbonique par les forêts et les océans, régulation de la température, protection contre les rayonnements solaires, recyclage chimique, répartition des pluies, production d’eau potable, production d’aliments, etc. Si nos modèles économiques intégraient le coût réel de la destruction de la nature, de la pollution, des modifications climatiques, cela changerait radicalement notre estimation de ce qui est « rentable » et de ce qui ne l’est pas.
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La destruction de la nature est voulue
La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi? Pour 3 raisons: 1- La disparition de la nature et l’augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales…). 2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d’un autre ordre, celui de l’univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l’individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l’ordre social qui doit demeurer la seule référence. 3 – Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre. Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l’ordre social est la spiritualité car elle amène l’individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social. Pour la stabilité du « nouvel ordre social », tout ce qui peut stimuler l’éveil spirituel doit être éliminé. |
9
Les alternatives de la dernière chance
Pour ne pas être définitivement exclus du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (syndicats, associations de consommateurs, mouvements écologistes) doivent répondre en se plaçant sur le même niveau d’organisation, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions, à l’échelle de groupes d’états pesant un poids suffisant dans les flux économiques mondiaux. Il leur reste peu de temps pour réagir, car tous les moyens de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place. |
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2000 ans d’histoire
Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique: 1 – L’ère des tribus Pouvoir exercé selon la force (et plus rarement selon la sagesse ou la connaissance). 2 – L’ère des empires et des royaumes Pouvoir héréditaire. Naissance de la notion d’état. 3 – L’ère des états-nations Ere ouverte par la monarchie parlementaire en Grande-Bretagne en 1689, par la révolution française en 1789, et par la fondation des Etats-Unis. Dans un état-nation, le pouvoir n’est plus héréditaire mais exercé par des dirigeants censés représenter le peuple, et désignés par des élections (état-nation démocratique), ou par un système de cooptation au sein d’un parti unique (état-nation totalitaire). 4 – L’ère des conglomérats économiques Ere initiée à partir de 1954, mise en place au cours des années 70 et 80, et pleinement opérationnelle à partir des années 90. Le pouvoir n’y est plus de type représentatif ou électif, et il n’est plus localisé géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux états-nations). Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l’énergie, de la monnaie, et de l’information. Comme tout nouveau pouvoir, il s’érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaître. Enfin, ce nouveau pouvoir est global, planétaire. Il n’a donc ni alternative, ni échappatoire. Il constitue un nouveau niveau d’organisation de la civilisation, une sorte de super-organisme. La résolution des grands problèmes écologiques économiques et sociaux nécessite effectivement l’avènement d’une forme de pouvoir global. De même, l’unification du monde par l’économie et le déclin des états-nations ont été décidés en partie pour une noble cause: rendre impossible une nouvelle guerre mondiale qui, à l’ère atomique, signifierait la fin de la civilisation. Mais la question est de savoir au service de quels objectifs et de quels intérêts ce pouvoir global doit-il être, par qui doit-il être exercé, et par quels contre-pouvoirs doit-il être contrôlé et équilibré. La mondialisation (ou « globalisation ») n’est pas négative en elle-même. Potentiellement, elle peut permettre l’établissement d’une paix mondiale durable et une meilleure gestion des ressources. Mais si elle continue d’être organisée au bénéfice d’une élite et si elle conserve son orientation néo-libérale actuelle, elle ne tardera pas à engendrer un nouveau type de totalitarisme, la marchandisation intégrale des êtres vivants, la destruction totale de la nature, et des formes inédites d’esclavage. Sylvain Timsit |
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REFLEXIONS SUR LA NOTION DE POUVOIR
Quelques citations à méditer…
« En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un évènement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. » Franklin D. Roosevelt « Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité. » Nicholas Murray Butler
« Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau. » Benjamin Disraeli
« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » David Rockefeller
« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » David Rockefeller
« Aujourd’hui, l’Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l’ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s’il leur était dit qu’un danger extérieur, qu’il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C’est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L’unique chose que tous les hommes craignent est l’inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial. » Henry Kissinger
« Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement. » Paul Warburg
« Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial. »
David Rockefeller
« Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d’une quelconque menace de l’extérieur, mais d’avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l’intérieur. »
Général Douglas MacArthur
« La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions. »
John Fitzgerald Kennedy
« Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. (…) Est-ce que j’entends par là qu’il s’agit d’une conspiration? Oui, en effet. Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. »
Lawrence Patton McDonald
« Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus gros sont gardés par l’incrédulité publique. »
Marshall McLuhan
« Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n’était. »
Winston Churchill
« L’ennemi numéro 1 de tout État est l’homme qui est capable de penser par lui-même sans considération de la pensée unique. Presque inévitablement il parviendra alors à la conclusion que l’État sous lequel il vit est malhonnête, insensé et insupportable, ainsi, si cet homme est idéaliste il voudra le changer. S’il ne l’est pas, il témoignera suffisamment de sa découverte pour générer la révolte des idéalistes contre l’État. »
Henry Louis Mencken
« Après 1981, je demandais à François Mitterrand :
- Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française: cela ne veut rien dire. »
Danièle Mitterrand |
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Quelques chiffres à méditer…
Rapport ONU – PNUD 1998 – disponible chez Economica, 49, rue Héricart, 75015 Paris Autres chiffres:
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THEMES ASSOCIES
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Quand l’information véritable est remplacée par les sujets anecdotiques, les micro-trottoirs, et les reportages insignifiants sur la vie quotidienne… |
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Les stratégies et les techniques des « Maitres du Monde » pour la manipulation de l’opinion publique et de la société. |
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Ce document Top Secret se définit comme un « manuel de programmation » de la société. Il expose en détail les stratégies des « Maitres du Monde » et révèle des clés essentielles pour comprendre les véritables règles du jeu qui sous-tendent la transformation radicale et accélérée de la société et de l’économie mondiale.
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Un démontage en règle des mensonges les plus fréquemment utilisés par la propagande néo-libérale et sa « pensée unique ». |
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Les pièges d’une constitution anti-démocratique et anti-sociale, dont le but est de rendre irréversible l’orientation ultra-libérale de l’Europe. |
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Les causes de la révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. |
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Le point sur l’état de la planète, avec l’inventaire des dégats causés par l’homme à l’environnement, et les premiers signes des réactions de l’écosystème. |
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Quelques livres sur la mondialisation, la démocratie, les nouveaux pouvoirs planétaires… |
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L’actualité au sujet du nouvel ordre économique, de la démocratie, et des stratégies de contrôle de la société. |
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Les illuminés (illuminati)+ video qu’est ce que le nouvel ordre mondial
source : Wikipedia
Illuminés de Bavière

Der Illuminatenorden | |
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![]() Symbole des Illuminés de Bavière, 1776, avec la chouette de Minerve. |
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Autres appellations | Illuminés de Bavière, Illuminati de Bavière |
Création | 1er mai 1776 |
Dissolution | 1785 |
Créateur(s) | Adam Weishaupt |
Personnes-clés | Adolph Knigge |
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Les Illuminés de Bavière (ou parfois Illuminati de Bavière) (en allemand der Illuminatenorden) furent une société secrète allemande du XVIIIe siècle qui se réclamait de la philosophie des Lumières.
Fondée le 1er mai 1776 par le philosophe et théologien Adam Weishaupt à Ingolstadt, elle eut à faire face à des dissensions internes avant d’être interdite par un édit du gouvernement bavarois en 1785.
De nombreux mythes et théories du complot ont prétendu que l’ordre survécut à son interdiction et qu’il serait responsable, entre autres, de la Révolution française, de complots contre l’Église catholique romaine ainsi que de la constitution du nouvel ordre mondial.
Histoire

Adam Weishaupt, fondateur des Illuminés de Bavière
Création
Cette société, mouvement éphémère de libres penseurs rationalistes et progressistes, la plus radicale mouvance du siècle des Lumières1 a été fondée le 1er mai 1776 par Adam Weishaupt, professeur de droit canonique à l’université d’Ingolstadt, dans le royaume de Bavière, où l’Électeur progressiste et éclairé Maximilien III Joseph fut remplacé en 1777 par son héritier conservateur Charles Théodore. Son idée était de créer un Ordre où le savoir serait partagé et où des connaissances ésotériques pourraient être transmises aux membres des grades les plus élevés. Tout d’abord Ecole secrète2, le groupe fut d’abord baptisé Bund der Perfektibilisten (Cercle des Perfectibilistes) puis Illuminatenorden (Ordre des Illuminés)3.
Buts
Perfectionnement et progrès de l’humanité dans la liberté, l’égalité et la fraternité. Cf. A. Weishaupt, Rede an die neu aufzunehmenden Illuminatos dirigentes (1782) : « Wer also allgemeine Freiheit einführen will, der verbreite allgemeine Aufklärung : aber Aufklärung heißt nicht Wort- sondern Sachkenntniß, ist nicht Kenntniß von abstracten, speculativen, theoretischen Kenntnissen, die den Geist aufblasen, aber das Herz um nichts bessern. » (« Que celui qui veut instaurer la liberté universelle diffuse les Lumières universelles. Or les Lumières ne désignent pas un savoir conceptuel mais un savoir pratique, ce n’est pas un savoir fait de connaissances abstraites, spéculatives ou théoriques qui gonflent l’esprit d’orgueil, sans améliorer le cœur. »)
Organisation
Cette organisation pyramidale ne se réclame pas à ses débuts de la franc-maçonnerie, que son fondateur observe avec un certain dédain. Weishaupt y porte le titre de « Général » et est assisté par un « Conseil Suprême » formé de ses premiers compagnons, qu’il appelle « aréopagites »4. Seule la direction de l’organisation connaît ses secrets et ses objectifs matérialistes et anticléricaux. Les nouveaux recrutés, les « Novices » doivent observer une période probatoire d’environ deux ans avant d’accéder au grade de « Minerval » après une initiation qui reprend des thèmes et des dénominations de l’antiquité. Le recrutement reste limité à la Bavière et ne dépasse pas quelques dizaines de membres jusqu’en 1780, date à laquelle Weishaupt décide de renforcer son organisation en reprenant certaines formes maçonniques et en infiltrant quelques loges allemandes, notamment la loge « A la Prudence » dans laquelle il entra en février 1777 bien qu’elle défendait des conceptions mystiques très différentes des siennes, et la loge « Théodore au Bon Conseil » de Munich à laquelle s’affilièrent deux autres membres dirigeants de son ordre4.
Réorganisation: apport de Knigge
La même année 1780, le baron Adolf von Knigge rejoint le mouvement. Franc-maçon depuis 1773, il réorganise l’ordre des illumaten en trois classes :
- Première classe – Pépinière :
- * Cahier préparatoire
- * Noviciat
- * Minerval
- * Illuminé Mineur
- Deuxième classe – Franc-maçonnerie :
- * Apprenti
- * Compagnon
- * Maître
- * Illuminé majeur ou Novice écossais
- * Illuminé dirigeant ou Chevalier écossais
- Troisième classe – Mystères :
- * Petits Mystères – Prêtre
- * Petits Mystères – Régent ou Prince
- * Grands Mystères – Mage
- * Grands Mystères – Roi
Knigge donne à l’ordre une direction philosophique moins anticléricale et plus rousseauiste, fondée sur un idéal d’ascétisme et de retour de l’homme à l’état de nature.
Le 25 octobre 1782 est constituée une Grande Loge provinciale. La société atteint alors son apogée, se répandant dans les pays rhénans, en Autriche et en Suisse. Cependant, le conflit entre Knigge et Weishaupt s’envenime, et le premier, que le second accuse de « fanatisme religieux » se retire en avril 1784 en publiant un mémoire condamnant les conceptions anticléricales de Weishaupt et de la majorité des dirigeants de l’ordre4.
Répression

Charles Théodore de Bavière, prince-électeur et duc de Bavière. Il approuva l’édit ordonnant la dissolution des Illuminés de Bavière.
Le 22 juin 1784, l’électeur de Bavière, Charles Théodore de Bavière, bannit toutes les sociétés secrètes, ce qui inclut les Illuminati et la franc-maçonnerie. En février 1785, Weishaupt est destitué de sa chaire universitaire et banni de Bavière. Il se réfugie alors à Gotha, sous la protection du duc de Saxe4, l’électeur Frédéric-Auguste III, qui deviendra Frédéric-Auguste Ier de Saxe.
C’est alors le journaliste Johann Bode qui devient de fait le chef de l’Ordre. En 1787, il se rend en France, à Strasbourg, puis à Paris, où il rencontre les membres de la loge des Philalèthes. Selon son « Journal de voyage », certains d’entre eux constitueront alors un noyau secret de « Philadelphes », ressemblant aux Illuminaten allemands5.
Traqués, assimilés à des criminels, les Illuminés de Bavière disparaissent totalement du Sud de l’Allemagne dès 1786, seuls quelques foyers résistant en Saxe jusqu’en 17894.
Citations du fondateur Adam Weishaupt
- « Je songe à établir un système de loges confédérées…Nous avons le plus grand intérêt à établir dans la franc-maçonnerie un système éclectique…Nous aurons tout ce que nous voudrons… » (lettre du 11 janvier 17834)
- « Une partie de notre force réside dans notre dissimulation. Et à tout prendre, on ne nous connaît que trop et nous avons été suffisamment infiltrés. » (A. Weishaupt in J. H. Faber, Le véritable Illuminé ou les vrais rituels primitifs des Illuminés)
- « Nous travaillons à restituer à l’homme méritant son salaire jusqu’alors arraché illégitimement, à rendre leurs forces aux faibles, à ceux qui sont tombés, les moyens de s’améliorer, aux méchants, leurs chaînes et à l’humanité, sa haute dignité. » (A. Weishaupt in J. H. Faber, Le véritable Illuminé ou les vrais rituels primitifs des Illuminés )
- « Dites à tous vos gens, sans timidité ni scrupule, que l’Ordre ne prie personne d’entrer ou de rester : il lui est indifférent d’avoir peu ou beaucoup de membres, qu’ils soient riches ou pauvres, fils de princes ou artisans. Il recherche le moins possible les importants et les riches, car ceux-ci conviennent rarement ; ils peuvent s’estimer heureux d’être admis : habituellement leur heureuse condition et leurs positions les empêchent d’envisager à quel point l’homme a besoin de l’autre (…) » (Ibid.)
Les opposants
Pour ceux qui, de nos jours encore, restent persuadés que l’ordre des Illuminés de Bavière a survécu et qui déclarent être leurs adversaires, le mouvement « Illuminati » est synonyme de «Nouvel Ordre mondial». Ils s’appuient largement sur les thèses conspirationnistes d’auteurs de l’époque :
- Dès 1786, Ernst August von Göchhausen, dans son livre Révélations sur le système politique cosmopolite, dénonça un complot maçonnique sous infiltration des Illuminés de Bavière manipulés par les jésuites et prédit d’« inévitables révolutions mondiales »7 trois ans avant le déclenchement de la révolution française.
- En 1789, Jean-Pierre-Louis de Luchet, Marquis de la Roche du Maine, dit aussi « Marquis de Luchet », publie son Essai sur la Secte des Illuminés8 où il dénonce les dirigeants des Illuminés de Bavière comme contrôlant l’espace maçonnique européen en général et français en particulier4.
- en 1798, l’abbé Augustin Barruel publia les Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme qui soulignaient la théorie d’une grande conspiration regroupant les templiers, les rosicruciens,les francs-maçons, les jacobins et les illuminati.
- en 1798, simultanément et de manière indépendante, un Maçon écossais, professeur d’histoire naturelle, John Robison sortait Les Preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et des gouvernements d’Europe. Quand il vit le travail similaire réalisé par Barruel, il ajouta une multitude de notes pour compléter son essai. Robison prétendait montrer la preuve d’une conspiration des Illuminati œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique.
- Le comte François-Henri de Virieu (1754-1793), franc-maçon d’une loge martiniste de Lyon, s’étant rendu au convent de Wilhelmsbad (1782), dénonça un complot en cours dans un état d’avancement tel que « ni la monarchie ni l’Église ne pourraient en réchapper »9.
Théories conspirationnistes
Malgré la faible durée de vie de l’organisation (une décennie)10, les Illuminati de Bavière ont toujours eu une image ténébreuse dans l’histoire populaire, à cause des écrits de leurs opposants. Les allégations lugubres de théories conspirationnistes qui ont façonné la vision de la franc-maçonnerie ont pratiquement occulté les Illuminati. En 1798, l’abbé Augustin Barruel publia les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme qui soulignaient la théorie d’une grande conspiration regroupant les Templiers, les Rosicruciens, les Jacobins et les Illuminati. Simultanément et de manière indépendante, un Maçon écossais et professeur d’histoire naturelle, John Robison sortait en 1798 Les preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et des gouvernements d’Europe. Quand il vit le travail similaire réalisé par Barruel, il ajouta une multitude de notes pour compléter son essai. Robison prétendait montrer la preuve d’une conspiration des Illuminati œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique.
Paul Copin-Albancelli a évoqué une survivance probable de l’ordre en constatant que Weishaupt s’était réfugié chez l’électeur de Saxe, et que si l’ordre n’avait pas survécu, il avait tout au moins pu avoir un successeur ou un héritier11.
Plus récemment, Antony Cyril Sutton suggèra que la société secrète
Skull and Bones (littéralement : crâne et os) avait été fondée par la
branche américaine des Illuminati.
Robert Gillete a défendu l’hypothèse que ces Illuminati auraient
finalement l’intention d’établir un gouvernement mondial par des
procédés criminels tels que l’assassinat, la corruption, le chantage, le
contrôle des banques et des pouvoirs financiers, l’infiltration de
gouvernements, mais également en soutenant des guerres et des
révolutions pour placer leurs propres membres dans les hautes sphères
de la hiérarchie politique
Sutton et Jefferson semblaient d’accord pour dire que les ennemis des Illuminati étaient les monarques d’Europe et l’Église. Augustin Barruel pensait même que la Révolution française de 1789 a été fomentée et contrôlée par les Illuminati par l’intermédiaire des Jacobins. Et plus tard les théoriciens conspirationnistes ont aussi trouvé la responsabilité des Illuminati dans la Révolution russe de 1917 bien que l’ordre ait été officiellement dissout en 1784.
Dans un reportage de Planète choc réalisé par David Mackenzie, on peut voir les journalistes acheter des documents présentés comme étant des secrets du KGB datant de la guerre froide, a de supposés ex-agents de cette organisation. On peut notamment voir des lettres entre deux membres haut placés qui font directement référence à Adam Weishaupt, parlant de lui comme de leur fondateur.
Le dernier point de la lettre, quand on l’agrandit,
représente la pyramide tronquée coiffée d’un œil ( que
l’on reconnait sur le dollar représentéci-dessous)
Leur objectif, à l’époque, semble être l’infiltration du Vatican et plusieurs vidéos montrent comment ils auraient fait pour y arriver, notamment à travers le Cardinal Villot et l’assassinat de Jean-Paul Ier. Toujours d’après ces lettres, même de haut-dirigeants de l’URSS, comme Joseph Staline ou Nikita Khrouchtchev, auraient été corrompus par les illuminatis12.
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Un dollar américain, où est représentée la pyramide tronquée coiffée d’un oeil (à gauche)

1. Le projet du » Grand Louvre « , dont la pyramide fut le volet le plus controversé, a été lancé en 1981, par François Mitterand, tout juste élu. Il s’agissait principalement de moderniser le palais et de l’agrandir le musée à l’aile Richelieu, qui abritait alors le Ministere des Finances. Elle sera inaugurée le 30 mars 1989.
Techniquement, le polyèdre occupe une surface à sa base de 1000 m2, s’élève à 21, 65 mètres au-dessus du sol et se constitue de 95 tonnes d’acier, 105 tonnes de châssis en aluminium et 673 losanges de verre… bien que ce dernier point soit contesté par certains (lire le point 5).
5. Le mythe le plus tenace autour de la pyramide est qu’elle serait l’oeuvre du Diable. Les thèses conspirationnistes s’appuient notamment sur le fait qu’elle aurait été construite avec exactement 666 plaques de verre, chiffre usuellement associé à Satan. Encore récemment, dans le Da Vinci Code de Dan Brown, l’on trouve une allusion à ces obscures théories. Plusieurs décomptes ont été réalisé depuis, aboutissant à des résultats divers… 673 reste cependant le chiffre officiel
A la différence des autres Sociétés Secrètes, l’ordre
des » illuminati » n’était pas un simple club de penseur,
mais une organisation à fondation ésotérique et
occulte. Mais comme dans toutes les autres Sociétés
Secrètes leurs communications est à base de signes
et de symboles. C’est la même chose pour les
religions, les gouvernements, les ordres fraternels, les
drapeaux, les blasons, les oeuvres d’art, etc… Ils
communiquent tous avec l’aide de symboles, de
signes, et de termes secrets.
Il faut connaitre le langage avant de pouvoir déchiffrer
un drapeau, ou un blason, ou même une peinture
historique ou religieuse.
Symboles « illuminati »
Comme expliqué ci-dessus, la pyramide représente le
type de société dans laquelle nous vivons, avec à son
sommet une élite de personnes qui se considèrent
« divines » et ayant des droits « divins » sur nous. Ils se
représentent par l’oeil qui voit tout.
Je finirai par citer un passage de la Bible qui
représente le » NOUVEL ORDRE MONDIAL » :
» Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents,et simples comme les colombes » MATHIEU
Jésus s’adressait principalement à un monde rural, qui connaissait fort bien la nature et le monde animal. C’est pourquoi il utilise souvent des illustrations tirées de cet environnement. D’où, dans ce texte, l’évocation des caractéristiques de plusieurs animaux pour les appliquer aux humains : La brebis sans défense, le loup prédateur, le serpent prudent et rusé, et la colombe douce et inoffensive.
Qu’est ce que le nouvel ordre mondial?
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