LA FIN PROGRAMMEE DE LA DEMOCRATIE
1
Le pouvoir a déjà changé de mains
Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d’institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l’impact de leurs décisions sur la vie des populations. Le pouvoir de ces organisations s’exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale. Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états. A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie. |
![]() |
Voici une liste des chiffres d’affaires de certaines multinationales, comparés avec le PIB des états. Elle en dit long sur la puissance planétaire que ces sociétés sont en train d’acquérir. Une puissance toujours plus démesurée, du fait de l’accélération des fusions entre multinationales. Chiffres d’affaires ou PIB, en milliards de dollars
Chiffres 1999, sauf les chiffres en italique qui datent de 1992 |
2
L’illusion démocratique
La démocratie a déjà cessé d’être une réalité. Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n’est pas informé de leurs décisions. La marge d’action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n’ont été ni consultés, ni informés. Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d’un processus appelé « mondialisation ». |
![]() |
Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n’ont plus de pouvoir réel. Et c’est bien parce qu’il n’y a plus rien à décider que les programmes politiques de « droite » et de « gauche » en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux. Pour résumer, nous n’avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s’appelle « nouvel esclavage », avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce. |
3
La disparition de l’information
![]() |
Depuis le début des années 90, l’information a progressivement disparu des médias destinés au grand-public.
Comme les élections, les journaux télévisés continuent d’exister, mais ils ont été vidés de leur contenu.
Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 minutes d’information véritable. Le reste est constitué de sujets « magazine », de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.
Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d’information ont été presque totalement éliminés.
L’information se réduit désormais à la presse écrite, lue par une minorité de personnes.
La disparition de l’information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature.
4
Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde
Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts. Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur. Il est dès lors naturel qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir:
|
5
Les attributs du pouvoir
Les organisations multinationales privées se dotent progressivement de tous les attributs de la puissance des états: réseaux de communication, satellites (2), services de renseignements, fichiers sur les individus (3), institutions judiciaires (établies par l’OMC et l’AMI, accord grâce auquel une multinationale pourra traîner un état devant une cours de justice internationale spéciale).
A terme, les armées sont appelées à devenir des entreprises privées, des prestataires de services travaillant sous contrat avec les états, aussi bien qu’avec n’importe quel client privé capable de payer leurs services. Mais à l’étape ultime du plan, ces armées privées serviront les intérêts des grandes multinationales, et attaqueront les états qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique. En attendant, ce rôle est assumé par l’armée des Etats-Unis, le pays le mieux contrôlé par les multinationales. Notes:
|
6
La vraie réalité de l’argent
L’argent est aujourd’hui essentiellement virtuel. Il a pour réalité une suite de 0 et de 1 dans les ordinateurs des banques. La majeure partie du commerce mondial a lieu sans monnaie-papier, et seulement 10% des transactions financières quotidiennes correspondent à des échanges économiques dans le « monde réel ». Les marchés financiers eux-mêmes constituent un système de création d’argent virtuel, de profit non-basé sur une création de richesses réelles. Grâce au jeu des marchés financiers (qui permet de transformer en bénéfices les oscillations des cours), les investisseurs avisés peuvent être déclarés plus riches, par une simple circulation d’électrons dans des ordinateurs. Cette création d’argent sans création de richesses économiques correspondantes est la définition même de la création artificielle de monnaie. Ce que la loi interdit aux faux-monnayeurs, et ce que l’orthodoxie économique libérale interdit aux états, est donc possible et légal pour un nombre restreint de bénéficiaires. Si l’on veut comprendre ce qu’est réellement l’argent et ce à quoi il sert, il suffit d’inverser le vieil adage « le temps c’est de l’argent ». L’argent, c’est du temps. L’argent est ce qui permet d’acheter le temps des autres, le temps qui a été nécéssaire à produire les produits ou les services que l’on consomme. |
|
|||
![]() |
|
Dans la pratique, ce rapport de force est toujours défavorable au consommateur-salarié. Lorsqu’un individu moyen achète un produit, il paye le temps qui a été nécéssaire pour fabriquer ce produit à un prix bien plus élevé que le salaire qui lui est payé pour une fraction équivalente de son propre temps. Par exemple, chez les grands constructeurs automobiles, une voiture est produite en une journée de travail (soit en 8 heures) par 20 salariés (y compris le travail des commerciaux et le travail inclus dans les fournitures et les équipements de production utilisés). Le salaire journalier de chaque salarié devrait donc être égal à 1/20è du prix de la voiture, soit 1000 euros si la voiture vaut 20.000 euros. Ce qui fait un salaire mensuel théorique de 22.000 euros (sur la base de 22 jours travaillés par mois). Pour la plupart des salariés, on est très loin du compte. Lorsqu’un salarié occidental donne 10 heures de son temps, il reçoit seulement l’équivalent d’une heure. Pour un salarié du Tiers Monde, le rapport tombe à 1000 heures contre une. Ce système est la version moderne de l’esclavage. Les bénéficiaires du temps volé aux salariés sont les entreprises et leurs dirigeants (dont le salaire est plus de 100 fois celui d’un employé ordinaire), mais aussi les états dès lors que l’argent prélevé par les impots et les taxes n’est pas utilisé dans le sens de l’intérêt général. |
|
7
Le point de non-retour écologique va être franchi
Un système économique libéral, dont le but est la recherche du profit à court-terme pour des intérêts particuliers, ne peut prendre en compte les coûts à long-terme tels que la dégradation de l’environnement. Les modèles économiques actuels sont également inaptes à estimer à sa juste valeur la « production » de la nature, indispensable à notre survie: production d’oxygène, fixation du gaz carbonique par les forêts et les océans, régulation de la température, protection contre les rayonnements solaires, recyclage chimique, répartition des pluies, production d’eau potable, production d’aliments, etc. Si nos modèles économiques intégraient le coût réel de la destruction de la nature, de la pollution, des modifications climatiques, cela changerait radicalement notre estimation de ce qui est « rentable » et de ce qui ne l’est pas.
|
8
La destruction de la nature est voulue
La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi? Pour 3 raisons: 1- La disparition de la nature et l’augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales…). 2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d’un autre ordre, celui de l’univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l’individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l’ordre social qui doit demeurer la seule référence. 3 – Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre. Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l’ordre social est la spiritualité car elle amène l’individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social. Pour la stabilité du « nouvel ordre social », tout ce qui peut stimuler l’éveil spirituel doit être éliminé. |
9
Les alternatives de la dernière chance
Pour ne pas être définitivement exclus du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (syndicats, associations de consommateurs, mouvements écologistes) doivent répondre en se plaçant sur le même niveau d’organisation, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions, à l’échelle de groupes d’états pesant un poids suffisant dans les flux économiques mondiaux. Il leur reste peu de temps pour réagir, car tous les moyens de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place. |
![]() |
10
2000 ans d’histoire
Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique: 1 – L’ère des tribus Pouvoir exercé selon la force (et plus rarement selon la sagesse ou la connaissance). 2 – L’ère des empires et des royaumes Pouvoir héréditaire. Naissance de la notion d’état. 3 – L’ère des états-nations Ere ouverte par la monarchie parlementaire en Grande-Bretagne en 1689, par la révolution française en 1789, et par la fondation des Etats-Unis. Dans un état-nation, le pouvoir n’est plus héréditaire mais exercé par des dirigeants censés représenter le peuple, et désignés par des élections (état-nation démocratique), ou par un système de cooptation au sein d’un parti unique (état-nation totalitaire). 4 – L’ère des conglomérats économiques Ere initiée à partir de 1954, mise en place au cours des années 70 et 80, et pleinement opérationnelle à partir des années 90. Le pouvoir n’y est plus de type représentatif ou électif, et il n’est plus localisé géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux états-nations). Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l’énergie, de la monnaie, et de l’information. Comme tout nouveau pouvoir, il s’érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaître. Enfin, ce nouveau pouvoir est global, planétaire. Il n’a donc ni alternative, ni échappatoire. Il constitue un nouveau niveau d’organisation de la civilisation, une sorte de super-organisme. La résolution des grands problèmes écologiques économiques et sociaux nécessite effectivement l’avènement d’une forme de pouvoir global. De même, l’unification du monde par l’économie et le déclin des états-nations ont été décidés en partie pour une noble cause: rendre impossible une nouvelle guerre mondiale qui, à l’ère atomique, signifierait la fin de la civilisation. Mais la question est de savoir au service de quels objectifs et de quels intérêts ce pouvoir global doit-il être, par qui doit-il être exercé, et par quels contre-pouvoirs doit-il être contrôlé et équilibré. La mondialisation (ou « globalisation ») n’est pas négative en elle-même. Potentiellement, elle peut permettre l’établissement d’une paix mondiale durable et une meilleure gestion des ressources. Mais si elle continue d’être organisée au bénéfice d’une élite et si elle conserve son orientation néo-libérale actuelle, elle ne tardera pas à engendrer un nouveau type de totalitarisme, la marchandisation intégrale des êtres vivants, la destruction totale de la nature, et des formes inédites d’esclavage. Sylvain Timsit |
![]() |
REFLEXIONS SUR LA NOTION DE POUVOIR
Quelques citations à méditer…
« En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un évènement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. » Franklin D. Roosevelt « Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité. » Nicholas Murray Butler
« Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau. » Benjamin Disraeli
« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » David Rockefeller
« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » David Rockefeller
« Aujourd’hui, l’Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l’ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s’il leur était dit qu’un danger extérieur, qu’il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C’est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L’unique chose que tous les hommes craignent est l’inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial. » Henry Kissinger
« Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement. » Paul Warburg
« Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial. »
David Rockefeller
« Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d’une quelconque menace de l’extérieur, mais d’avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l’intérieur. »
Général Douglas MacArthur
« La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions. »
John Fitzgerald Kennedy
« Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. (…) Est-ce que j’entends par là qu’il s’agit d’une conspiration? Oui, en effet. Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. »
Lawrence Patton McDonald
« Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus gros sont gardés par l’incrédulité publique. »
Marshall McLuhan
« Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n’était. »
Winston Churchill
« L’ennemi numéro 1 de tout État est l’homme qui est capable de penser par lui-même sans considération de la pensée unique. Presque inévitablement il parviendra alors à la conclusion que l’État sous lequel il vit est malhonnête, insensé et insupportable, ainsi, si cet homme est idéaliste il voudra le changer. S’il ne l’est pas, il témoignera suffisamment de sa découverte pour générer la révolte des idéalistes contre l’État. »
Henry Louis Mencken
« Après 1981, je demandais à François Mitterrand :
- Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française: cela ne veut rien dire. »
Danièle Mitterrand |
![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
![]() |
Quelques chiffres à méditer…
Rapport ONU – PNUD 1998 – disponible chez Economica, 49, rue Héricart, 75015 Paris Autres chiffres:
|
![]() |
THEMES ASSOCIES
|
|
![]() |
Quand l’information véritable est remplacée par les sujets anecdotiques, les micro-trottoirs, et les reportages insignifiants sur la vie quotidienne… |
|
|
![]() |
Les stratégies et les techniques des « Maitres du Monde » pour la manipulation de l’opinion publique et de la société. |
|
|
![]() |
Ce document Top Secret se définit comme un « manuel de programmation » de la société. Il expose en détail les stratégies des « Maitres du Monde » et révèle des clés essentielles pour comprendre les véritables règles du jeu qui sous-tendent la transformation radicale et accélérée de la société et de l’économie mondiale.
|
|
![]() |
Un démontage en règle des mensonges les plus fréquemment utilisés par la propagande néo-libérale et sa « pensée unique ». |
|
|
![]() |
Les pièges d’une constitution anti-démocratique et anti-sociale, dont le but est de rendre irréversible l’orientation ultra-libérale de l’Europe. |
|
|
![]() |
Les causes de la révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. |
|
|
![]() |
Le point sur l’état de la planète, avec l’inventaire des dégats causés par l’homme à l’environnement, et les premiers signes des réactions de l’écosystème. |
|
|
![]() |
Quelques livres sur la mondialisation, la démocratie, les nouveaux pouvoirs planétaires… |
|
|
![]() |
L’actualité au sujet du nouvel ordre économique, de la démocratie, et des stratégies de contrôle de la société. |
![]() |
scenario effrayant à l’horizon………….pour les restraites ! ! !
Lorsque N. SARKOSY était au pouvoir, il fallait les
entendre les socialistes, dénigrer sa décision de
reculer l’âge de la retraite ! (Il voulait revenir au 65
ans, mais déjà avec 2 ans de plus c’était « la chienlit »
organisée par l’opposition et les syndicats).
Maintenant, non seulement l’âge de la retraite sera de nouveau reculé, mais les pensions seront dégradées par des taxes et on risque de s’orienter vers une désindexation des retraites pour un long moment, au vu de ce qui est avancé dans l’article suivant :
Retraites : le scénario effrayant de 2060…
Le 18/12/2012 – Maëlle Boudet
Le Conseil d’orientation des retraites, doit publier ce mercredi un rapport dévoilant l’avenir de note système des retraites à l’horizon 2060.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas rassurant.


Selon un rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) publié ce mercredi mais dont Le Monde a pu se procurer un résumé, le déficit de notre système de retraite devrait atteindre 18,8 milliards d’euros en 2017, alors qu’il n’est que de 14 milliards en 2011.
La réforme engagée par le gouvernement sous Nicolas Sakozy en 2010, relevant progressivement l’âge de départ à la retraite à 62 ans, avait pour but de rééquilibrer les comptes, et d’oublier le déficit des retraites dès 2018. Mais, malheureusement, cela ne sera pas le cas.
Ainsi, en 2020, le rapport du COR estime que le déficit des régimes des retraites sera situé entre 20,8 milliards d’euros et 24,9 milliards d’euros, selon la situation économique. Mais en 2040, le déficit pourrait être effacé si le taux de chômage descend à 4,5%, et que le taux de productivité augmente de 2% par an. Mais ce scénario semble assez éloigné des réalités économiques que connait la France.
Dans l’hypothèse la moins favorable, avec un taux de chômage de 7% et une hausse de la productivité de 1% par an, il faudrait s’attendre à un déficit de 105 milliards d’euros en 2060 !
Nouvelles hausses d’âge légal en vue ?
Pour éviter tout ça, et revenir à l’équilibre dès 2020, le COR fait des propositions au gouvernement, qui devra choisir celle qu’il retient. Le Conseil pense qu’au delà de l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite, les prélèvements sur les actifs devraient être augmentés de 1,1%, ou que le rapport entre la pension moyenne et le revenu moyen diminue de 5%, ou encore que l’âge de départ en retraite soit encore augmenté de 6 mois.
Et d’ici 2040-2060, tout dépendra de la situation économique de la France. Mais en étudiant l’hypothèse moyenne, avec un taux de chômage de 4,5% et une variation de la productivité de +1,5% par an, le taux de prélèvement sur les actifs devrait être augmenté de 5 points en 2040, et de 6,2 points en 2060, ou bien diminuer de 20% en 2040 le rapport entre la pension moyenne et le revenu moyen (25,3% en 2060), ou encore, augmenter l’âge de départ en retraite de 4 ans en 2040 et de 5 ans en 2060.
Dès mars 2013, le gouvernement devrait commencer des discussions avec les partenaires sociaux afin de trouver les meilleurs solutions pour retrouver l’équilibre dans le financement des retraites.
LES CHOUCHOUS DE LA GAUCHE NE SONT PAS CHOUCHOUTES
Au 1er janvier, une augmentation
du smic limitée à l’inflation,
soit 0,3 % d’augmentation
QUEL LUXE !!! avec autant de ressources, les smicarts pourront agir favorablement sur la croissance………. même s’ils doivent payer plus cher le gaz, l’électricité, le transport etc…
les économies se font sur le dos des plus faibles.
« Voilà une justice qu’elle est bonne »
comme dirait COLUCHE
La hausse du salaire minimum qui sera annoncée aujourd’hui se limitera aux critères légaux. Sans «coup de pouce», elle sera donc essentiellement calquée sur l’évolution des prix.
Revalorisation du Smic : mode d’emploi
Depuis 2010, la hausse légale s’applique au 1er janvier, et non plus au 1er juillet. Elle suit l’évolution des prix.
Fin 2011, environ un salarié sur dix était rémunéré au Smic.
En votant à gauche on s’attendait à un avenir plus confortable pour les plus démunis ( c’est du moins ce qu’affirmait « MOI, PRESIDENT »)
» L’avenir c’est la trahison des promesses «
Daniel Pennac (Monsieur Malaussène)
« O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie n’ai-je donc tant
vécu que pour cette infamie»
de Pierre Corneille
Extrait du » Le Cid «
Justement, on attendait de la gauche qu’elle donne « un coup de pouce »
aux personnes les plus défavorisées ! comme « à l’origine c’était sa
vocation. Et bien NON ! En élisant F. HOLLANDE on a eu tout faux . On
s’était déjà trompé avec MITTERRAND qui a pondu des lois comme
« la retraite à 60 ans » qui nous a mené à la faillite où nous sommes
aujourd’hui.
» Les Français sont des veaux »
disait avec juste raison le Général de
Gaulle « .
LES BONBONS HARIBO + vidéo de TROTRO VEUT UN BONBON + JACQUES BREL – LES BONBONS
les nounours Haribo mis à l’amende pour entente sur les prix
Le HuffPost/AFP | Par Alexis Ferenczi Publication: 01/08/2012 16:58 Mis à jour: 01/08/2012 16:58

Né dans une arrière-cour de la banlieue de Bonn en 1920, Haribo
est particulièrement célèbre pour ses oursons.
Si tous ceux qui étaient « produits en une année étaient mis bout à bout,
ils correspondraient à quatre fois le tour de la
Terre avec une longueur de 160.306 km »,
indique l’entreprise sur son site.
IL SUFFIT D’UNE BONNE RECETTE POUR FAIRE FORTUNE ! ! !
CLIQUEZ SUR LES TITRES CI-DESSOUS POUR VISIONNER
9
11
BONBONS – L’allemand Haribo, qui se dit leader mondial des bonbons gélifiés et réglisses, s’est vu infliger mercredi 1er août une amende d’environ 2,4 millions d’euros par les autorités allemandes de la concurrence pour entente sur les prix avec ses rivaux.
Le fabricant et un responsable des ventes ont été condamnés à payer cette somme après s’être tenus régulièrement informés avec trois autres concurrents de leurs négociations avec les détaillants sur les réductions accordées lors d’achats en gros a indiqué l’Office des Cartels, dans un communiqué.
Contravention baissée en cas de coopération
Selon le gendarme allemand de la concurrence, des responsables des ventes des quatre fabricants incriminés se sont rencontrés régulièrement entre 2006 et 2007 pour échanger ce type d’informations. Outre Haribo, le nom du fabricant des barres chocolatées Mars a été dévoilé dans son communiqué par l’Office des Cartels.
Ce dernier n’a pas eu d’amende à payer, car les autorités ont eu vent de cette affaire grâce à lui. Haribo ayant coopéré, son amende a également été amoindrie, a précisé le gendarme allemand de la concurrrence.
AIMEZ_VOUS LES BONBONS ? ?
FLUX RSS
le speach du Président
Dans le speach du Président de la REPUBLIQUE, deux volets retiennent mon attention :
1° – l’augmentation de la CSG
2° – le plan de PSA
«L’augmentation de la CSG n’est pas le seul instrument»
Sur le volet des finances publiques du pays, le président François Hollande a laissé toutes les options fiscales ouvertes, pour rétablir l’équilibre des finances publiques, à l’exception de la TVA. «Je n’écarte aucune ressource puisqu’il y a un débat en cours entre le gouvernement et les partenaires sociaux, dont le premier volet s’est déroulé cette semaine avec la conférence sociale», a déclaré le président de la République. Interrogé sur une augmentation de la CSG, François Hollande a expliqué que ce prélèvement n’était ar pas le «seul instrument». «Ce n’est pas avec la CSG qu’on va combler le déficit de l’Etat», a-t-il martelé. «Je ne viens pas annoncer de prélèvement supplémentaire pour la grande majorité des Français», a-t-il insisté.
Mon avis
La TVA sociale a un avantage sur la CSG car elle taxe les produits d’importation
La TVA est une taxe dite « injuste » car son taux , pour un même produit, est imposé de façon identique pour tous les consommateurs
La CSG est une taxe imposée qui diminuera les salaires, les retraites, et l’épargne
Une taxe quelle qu’elle soit diminuera toujours le pouvoir d’achat des Français
Source : RUE89 LE NOUVEL OBSERVATEUR :
La TVA est un impôt payé par tous les consommateurs et constitue, à ce titre, la ressource la plus importante du budget de l’Etat. Plus de 45% des recettes de l’Etat proviennent du produit de la TVA alors que l’Impôt sur le Revenu ne représente que 20% sur l’ensemble des recettes, et l’impôt sur les sociétés 15%.
l’instauration d’une TVA sociale par Nicolas Sarkozy représentait une hausse de l’impôt de 11 milliards d’euros. François Hollande revient sur cette décision qu’il condamne sans appel, car elle frappe le pouvoir d’achat des Français, ce qui n’est pas, selon lui, acceptable.
Mais, dans le même temps, il admet que l’augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée) est à l’étude « parmi d’autres pistes » à l’occasion de la Grande conférence sociale. Certes, comme les ministres du gouvernement le répètent, la CGS ne frappe pas seulement les salaires : elle porte également sur les revenus de l’épargne. Mais la présenter comme un impôt « juste » est fort de café.
Coût du travail : CSG contre TVA sociale, quelles différences ?
Le Monde.fr | 09.07.2012 à 18h37 • Mis à jour le 10.07.2012 à 13h59
Par Samuel Laurent
La question du coût du travail revient dans le débat politique. Si le camp de François Hollande le réfutait jusqu’ici, plusieurs sources indiquent que la piste d’un transfert de charges des entreprises vers cette taxe serait bel et bien à l’étude.
François Hollande a évoqué la question lors de son discours d’ouverture de la conférence sociale, lundi 9 juillet, en affirmant : « Faire peser sur le seul travail le coût de notre dépense sociale n’est pas un bon moyen de pérenniser le financement. » Une phrase qui pourrait sembler paradoxale, alors que le candidat Hollande refusait mordicus la TVA sociale que Nicolas Sarkozy a fait voter. Une mesure que le socialiste a promis d’abroger. Pour mieux comprendre ce débat qui peut sembler obscur, quelques éléments de compréhension.
1/ Quel est le débat sur le coût du travail ?
La question a été un des enjeux de la présidentielle : comment améliorer la compétitivé de la France, sa capacité à exporter ses productions ou à attirer des entreprises sur son sol ? Pour certains, la réponse réside notamment dans le coût du travail, jugé trop élevé en France. Si la pertinence de cette question de coût du travail et de son importance dans la compétitivité se discutent, un certain nombre d’économistes – dont par exemple le Cercle des économistes – sont convaincus qu’il faut le baisser pour relancer l’activité, et donc la croissance.
Selon ce raisonnement, plus le coût du travail est élevé, moins il devient intéressant de produire sur le sol national plutôt que de délocaliser. De même, ce coût tend également à diminuer les marges des entreprises, ce qui limite en principe leur capacité d’investissement, et donc leur croissance.
Plusieurs indicateurs servent à mesurer le coût du travail. Notamment le coût salarial horaire, qui agrège l’ensemble des dépenses liées à un salarié (salaire et charges) par heure. Ce graphique extrait d’une étude de l’Insee montre que le coût horaire dans l’industrie manufacturière ou dans les services marchands en France se situe à à un niveau plutôt élevé, même s’il est très proche de celui l’Allemagne pour l’industrie, contrairement à une idée répandue.
Salaire minimum brut en euros par mois | Coût de la main d’œuvre en 2010 | ||
---|---|---|---|
janvier 2010 | janvier 2011 | en euros par heure1 | |
1. Coût horaire par salarié en équivalent temps plein (hors apprentis) dans les entreprises de l’industrie et des services marchands de dix salariés ou plus. 2. Données 2009. |
|||
/// Absence de résultat due à la nature des choses. | |||
Source : Eurostat. | |||
Allemagne | ///
|
/// | 29,20 |
Autriche | /// | /// | 28,23 |
Belgique | 1 388 | 1 415 | 37,70 |
Bulgarie² | 123 | 123 | 2,88 |
Chypre | /// | /// | … |
Danemark² | /// | /// | 36,11 |
Espagne | 739 | 748 | 20,25 |
Estonie | 278 | 278 | … |
Finlande | /// | /// | 28,97 |
France | 1 344 | 1 365 | 33,15 |
Grèce² | 863 | 863 | 17,70 |
Hongrie | 272 | 281 | 7,22 |
Irlande | 1 462 | 1 462 | 27,76 |
Italie | /// | /// | … |
Lettonie | 254 | 282 | 5,74 |
Lituanie | 232 | 232 | 5,45 |
Luxembourg | 1 683 | 1 758 | 32,30 |
Malte² | 660 | 665 | 8,27 |
Pays-Bas | 1 408 | 1 424 | … |
Pologne | 321 | 349 | 7,46 |
Portugal | 554 | 566 | 12,17 |
Rép. tchèque | 302 | 319 | 9,68 |
Roumanie | 142 | 157 | 4,20 |
Royaume-Uni | 1 076 | 1 139 | 19,20 |
Slovaquie | 308 | 317 | 8,25 |
Slovénie | 597 | 748 | 14,00 |
Suède | /// | /// | 35,99 |
en euros | ||
Coût horaire du travail | Coût annuel total par salarié1 | |
---|---|---|
1. Salarié en équivalent temps complet. Champ : établissements des entreprises de 10 salariés ou plus. |
||
Source : Insee. | ||
Industrie manufacturière | 34,2 | 53 822 |
Construction | 29,2 | 46 927 |
Commerce | 27,8 | 44 837 |
Hôtels et restaurants | 22,4 | 36 588 |
Tableaux de l’économie française – édition 2012
Le plan de PSA est «inacceptable»
Enfin, le président est revenu sur la situation au sein de PSA, qui vient d’annoncer un vaste plan social, qui prévoit la suppression de 8.000 postes. Le chef de l’État a indiqué qu’en l’état, ce plan était inacceptable et qu’il devait être renégocié». François Hollande a par ailleurs ajouté: «Nous pouvons faire en sorte qu’Aulnay reste un site industriel». Avant d’ajouter: «Il faut engager une conversation pour qu’il n’y ait aucun licenciement sec».
Dans la video ci-dessous, Monsieur Philippe VARIN répond à Monsieur François HOLLANDE aux questions ci-après :
- »Nous pouvons faire en sorte qu’Aulnay reste un site industriel »
- »Il faut engager une conversation pour qu’il n’y ait aucun licenciement sec »
Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën…
Les arguments de Ayrault sont curieux.
Il se pose la question de savoir ce qu’a fait le groupe PSA des 4 milliards prêtés par l’Etat ? On pourrait croire que cet argent a été donné par l’Etat mais il n’en est rien. Cette aide remonte à 2008 quand le Gouvernement Fillon a décidé dans l’urgence (la réactivité de l’exécutif était un peu plus rapide qu’aujourd’hui !!) d’aider les secteurs en grosse difficulté : l’automobile, les banques… etc. Ces 4 milliards ont été depuis longtemps remboursés avec des intérêts. En conséquence le groupe PSA ne doit rien à l’Etat et par ailleurs ne lui demande rien aujourd’hui sauf à demander au gouvernement actuel de créer les conditions d’une plus grande compétitivité pour l’industrie française !
référence à l’article PSA : bagarre à distance entre le gouvernement et la direction du groupe
SOURCE : le Parisien
L’Etat sommé d’agir face au « choc » PSA
- Par Rachida El Azzouzi et Mathieu Magnaudeix (Médiapart)
« Laissez-moi parler ou je m’en vais ! » 15 heures, ce jeudi 12 juillet, devant la porte 3 de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Au pied de la tribune improvisée, un homme de petite taille se démène en vain pour se faire entendre, pris au piège au milieu d’une foule de salariés en colère. Encerclé par une nuée de militants CGT, sous une forêt de caméras et de sifflets, il n’arrive pas à placer une phrase. Dès qu’il parle, des voix tonitruantes noient ses propos.
« On a dégagé la droite pour que vous preniez le pouvoir. On a tous voté Hollande. Il nous a promis “le changement, c’est maintenant”, et aujourd’hui, il se met à genoux devant PSA. Il nous a menti. La gauche, en fait, c’est pire que Sarko ! Vous êtes venus nous voir uniquement pour passer à la télé ! » hurle Samir, ce jeune ouvrier dont Mediapart a brossé le portrait.
« Le jour du débat télévisé de l’entre deux-tours à la plaine Saint-Denis, Hollande m’a dit, texto : “Si les Français me choisissent, j’interdirai à PSA de fermer l’usine et je vous recevrai”, tonne Ahmed Berrazzel, un des leaders de la CGT. Il n’a rien fait. L’usine ferme et nous n’avons pas été reçus. » « Il a aussi promis des lois pour juillet pour interdire les licenciements. En fait, il s’est foutu de notre gueule », renchérit un de ses collègues.
FLUX RSS